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Au sommaire : J’ai rêvé… • Pleurer de joie • Persévérer • L'art lave notre âme... • Fermeture estivale de la permanence • Des cours de français tout l’été • Forum des associations le 4 septembre • Réunion bénévoles le 11 septembre.
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J’ai rêvé la fin de Scarabée
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Ma tasse de thé à la main, alors que notre salle d’accueil se remplit, j’aspire à la disparition de Scarabée et de toutes les associations qui viennent en aide aux exilés.
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J’imagine une France qui verrait dans cette population jeune pour la plupart une vraie chance plutôt qu’une menace, des ambassadeurs de notre culture, de notre langue, pourvu que nous nous donnions la peine de les partager.
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Je construis un pays dont les préfectures accueillent les demandeurs d’asile sans qu’ils aient besoin d’appeler des plateformes dix, vingt fois, d'aller sur des sites web désespérants qui leur demandent constamment de se connecter ultérieurement. Essaie encore !
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Je me représente des tribunaux tenant compte non seulement de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés, mais aussi de la souffrance encourue dans les pays traversés pour venir à nous.
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J'invente un Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) qui ne laisse personne à la rue sans moyens de subsistance et qui dispense des cours de français à tous les arrivants.
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Je projette une Caisse d’allocations familiales (CAF) qui respecte les droits de chacun, sans leur réclamer sans cesse ceci ou cela pour la énième fois, sans qu'il n'y ait besoin de rappeler encore et encore que l’absence d’acte de naissance délivré avec grand retard par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) ne doit en rien entraver l’accès aux droits.
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Je me représente un Pôle emploi qui prend le temps d’écouter, de faire des propositions de formation à celui-celle qui a obtenu l’asile, qui va donc rester dans notre pays, mais qui n’est pas au bout de ses peines. Ses difficultés se rapprochent de celles de nos enfants : se former, trouver un travail adapté, un logement.
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Je rêve que nos enfants et petits-enfants vivent un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur leur origine. I have a dream…
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Je pose ma tasse de thé. Pas question, bien entendu, de souhaiter la fin du tissu associatif et de la liberté de s'engager individuellement, pas plus que de jeter l'opprobre sur les fonctionnaires. Non, une simple aspiration à un secteur associatif qui jouerait à plein son rôle de moteur innovant, plutôt que de continuellement devoir répondre aux carences des pouvoirs publics.
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Pleurer de joie
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Joie immense de voir arriver les larmes aux yeux celui-celle que nous soutenons depuis plusieurs mois, années.
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Il-Elle vient d’obtenir la protection de notre pays pour quatre ou dix ans, une éternité après des années de galère. Il-Elle vient s’assurer que c’est bien vrai, qu’il-elle a bien compris le courrier qui lui a été envoyé. « Oui, tu vas pouvoir rester, construire enfin ta nouvelle vie. Elle ne sera pas facile, mais tu seras davantage en sécurité ».
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Et nos pleurs s’ajoutent aux leurs, on essaie de contrôler notre émotion, on y arrive plus ou moins bien.
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Et puis il-elle revient avec des sacs chargés de jus de fruits, chips, gâteaux, plats faits maison, petits cadeaux. Cette fois le sourire aux lèvres ! C’est la fête. Et on partage avec ceux et celles qui sont présents ce jour-là, bénévoles et exilés.
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Peine immense quand un gars, une fille, un monsieur, une dame que nous accompagnons depuis des mois, des années, voit sa demande d’asile rejetée par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) ou la Cour nationale du droit d'asile (CNDA).
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Il-Elle est devant nous ou n’a pas eu la force de venir. On se parle. On prend de ses nouvelles par téléphone. On tente d’autres pistes. Un recours à l’aide d’avocats ? Une demande de réexamen auprès de l’Ofpra ? Une admission exceptionnelle au séjour pour ceux qui ont déjà trois ou cinq ans de vie en France (la fameuse circulaire Valls !)?
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On réfléchit ensemble. On ne résout pas tout, loin de là. Mais ils-elles nous savent présents. Ils-Elles seront toujours les bienvenus chez nous.
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L'art lave notre âme de la poussière du quotidien.
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Pablo Picasso
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Les activités culturelles nous manquaient terriblement, alors dès que cela a de nouveau été possible, grâce à la Maison des Arts, nous avons pu organiser deux ateliers.
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Avec le sculpteur Edgar Sarin, nous avons eu de la terre rouge plein les doigts, et avec l'étonnant Moussa Sarr nous avons joué avec l'écriture.
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Nous avons également été invités par le Théâtre 71 à voir et écouter le trio Surel, Segal et Gubitsch dont la musique nous a fait voyager !
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Croisons les doigts pour que cela puisse se reproduire dès la rentrée !
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Fermeture estivale de la permanence
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On aurait voulu rester ouverts tout l’été, mais les bénévoles sont épuisés. Il nous faut recharger nos batteries pour la rentrée qui s’annonce hasardeuse, tant côté épidémie sanitaire que politique d’accueil des demandeurs d’asile et réfugiés.
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Alors on ferme jusqu’au 15 août 2021 inclus et on propose sur Facebook les coordonnées d’associations ouvertes en juillet, qu’on affiche également à l’entrée de nos bureaux.
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Des cours de français d'urgence tout l’été
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Des cours de français d’urgence (débutants) auront lieu tous les matins de la semaine, de 10h00 à 12h00, dans les locaux de Scarabée. Ils sont réservés aux personnes qui résident à Malakoff ou dans les villes limitrophes. Inscription (obligatoire) sur notre site web.
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On dit merci aux intervenants bénévoles qui se relaient tout cet été !
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Forum des associations le 4 septembre
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Le forum annuel des associations de Malakoff se tiendra le 4 septembre à la Salle des fêtes Jean Jaurès.
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L’équipe de Scarabée vous attend sur son stand. Venez échanger avec nous ! Nous vous présenterons notre toute nouvelle plaquette !
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Réunion le 11 septembre à Scarabée
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Vous souhaitez rejoindre notre équipe de bénévoles ? Scarabée organise une réunion d’information le 11 septembre à 10h00 dans ses locaux, 4 rue Charles Baudelaire, à Malakoff.
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Nos besoins sont réels et multiformes, sur place, à distance, quelques heures, quelques jours. Un engagement fidèle dans le temps est un plus. On vous attend nombreux !
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