
Il était arrivée tout timide à Scarabée, un après-midi d’hiver 2024, un jeune, très jeune Afghan, non reconnu mineur par les autorités françaises, alors qu’il détenait une copie de sa carte d’identité. Nous lui avions donné à manger, des vêtements chauds, lancé un appel à nos adhérents pour un hébergement solidaire et trouvé une famille dont les enfants l’ont vite adopté comme leur grand frère.
L’une de nos bénévoles est parvenue à l’inscrire aux Apprentis d’Auteuil (Meudon) en UP2A, un dispositif dédié aux jeunes primo-arrivants ne maîtrisant pas la langue. Institution et professeurs l’ont accueilli chaleureusement et considérablement encouragé. En parallèle, cette même bénévole a contacté une avocate pour un recours en justice. Plusieurs fois la date d’audience a été reportée. In fine, sa minorité a été reconnue. Soulagement.
Ce jeune est aujourd’hui pris en charge par l’Ase (Aide sociale à l’enfance) et poursuit ses études. Il va bien, reste en contact avec les uns et les autres. Que soient ici remerciées toutes les personnes qui nous ont aidés à l’aider.