Par les temps qui courent, il n’y a pas de mal à se féliciter

Deux jours d’accueil administratif inconditionnel sans rendez-vous (peu importe qui vous êtes, d’où vous venez, votre situation en France), auxquels s’ajoutent deux autres jours lors desquels nous fixons des rendez-vous, rythment nos semaines.

Mais cette semaine-là, nous avons dû nous passer de notre jeune salarié multilingue (photo) – pachtou, dari, anglais, finnois, hindi, français (progrès réels !). Lequel est chargé de noter les arrivées, dispatcher les personnes en fonction de leur demande et de la capacité des bénévoles à gérer tel ou tel sujet, sans oublier toutes les demandes que lui-même traite. 

La tête dans le guidon, nous n’avons pas anticipé. Impossible néanmoins de recevoir des dizaines de personnes sans aide supplémentaire. Que faire ? Fermeture exceptionnelle ? 

Un SOS est lancé sur notre groupe WhatsApp. Et là, plusieurs bénévoles répondent « Présent ». Qui deux heures parce qu’elle travaille, a des enfants en bas âge et pas beaucoup de temps libre. Qui dès le matin alors qu’elle ne devait venir que l’après-midi. Qui reste exceptionnellement les deux jours. Qui accourt alors que vraiment elle n’est pas en super forme.

Cette semaine-là, des bénévoles ont « tenu » seuls la permanence. Nous en sommes sortis épuisés mais fiers de la formidable solidarité qui existe au sein de notre équipe. Pourquoi notre salarié était-il absent ? Il passait le Diplôme d’études en langue française (Delf), niveau A2, qu’il a préparé au sein de Scarabée. On croise les doigts !