Autre tuile qui peut tomber sur la tête d’un réfugié et le conduire à une grande précarité et une totale insécurité, c’est la liquidation judiciaire de son entreprise, c’est-à-dire la perte immédiate de tous revenus par non-paiement des derniers salaires et imbroglio administratif et juridique.
Impossible de s’inscrire au chômage faute d’attestation de fin de contrat de l’employeur. Incompréhension totale des courriers du mandataire judiciaire désigné pour gérer une faillite ou le décès de l’employeur. Incertitude sur la date et le montant d’une indemnité. Le jeune travailleur est brisé par ce nouveau mauvais coup du sort.
Scarabée répond dans l’urgence en aidant à constituer le dossier complexe et numérisé à envoyer au liquidateur, organise le contact avec le conseiller de France Travail (ex-Pôle Emploi), redonne espoir en informant sur les droits des salariés largement méconnus dans cette situation de faillite plus fréquente dans le bâtiment et le petit commerce, mais l’attente demeure longue et stressante pour celui qui est sans ressources.
Aussi nous faut-il rapidement remettre à jour le CV du jeune travailleur, entamer des recherches pour un nouvel emploi, signer les engagements de recherche d’emploi de France Travail, essayer par tous les moyens d’entrer en contact avec le liquidateur judiciaire (aussi fermé que les autres administrations), veiller au recouvrement des salaires dus et alerter la Bourse du travail pour une solution et le respect du droit du travail.
Bref, notre pôle travail ne connaît pas l’ennui ! Nouveaux bénévoles bienvenus !