Se poser, enfin ! Après avoir passé les frontières, habiter la rue, puis – pour les plus chanceux – dans des chambres minuscules, tout en travaillant dur, ils-elles ont enfin accès à leur premier « chez moi ».
Tout petit, une seule pièce avec un coin cuisine et une salle de bain douche-lavabo-WC dans des lieux réservés aux jeunes travailleurs.
Travail de longue haleine pour notre pôle logement confronté au manque cruel de logements sociaux. Dans ces foyers, ils-elles restent deux-trois ans.
Certaines chambres sont équipées, d’autres non. Dans ce dernier cas, il leur faut se procurer quelques meubles. Et Scarabée de faire fonctionner son réseau. Pratiquement toujours quelqu’un a quelque chose à donner !
Mais angoisse inattendue : « Si je meuble ce logement provisoire, je dois ensuite tout laisser ou je peux repartir avec ? ».